Front Raw — la voix qui gratte un peu. Ici, pas de filtre. Pas de discours lisse. Juste des vérités à cru, des mots qui claquent, et des idées qui mordent. Chez LA FENNEK, on parle de ce qu’on vit, de ce qu’on voit, de ce qu’on refuse. Et surtout, de ce qu’on décide de changer.
Journée internationale de la fille — Ni fragiles. Ni sages. Ni invisibles.

Aujourd’hui, 11 octobre, c’est la Journée internationale de la fille. Et on ne va pas faire semblant : il y a encore du taf.
Les filles, partout, doivent se battre deux fois plus pour être vues, entendues, respectées. On leur dit d’être fortes, mais pas trop. Libres, mais pas dérangeantes. Ambitieuses, mais toujours “à leur place”.
Chez LA FENNEK, on appelle ça du bullshit.
Parce qu’être une fille, ce n’est pas une faiblesse. C’est une énergie brute, une capacité à survivre, à rebondir, à créer du neuf là où le monde ferme la porte.
Les filles d’aujourd’hui ne sont pas des symboles à protéger. Ce sont des forces à reconnaître. Des voix qui cognent, des têtes qui s’élèvent, des corps qui décident pour eux-mêmes.
Nous, on croit à cette puissance sans vernis. À cette rébellion élégante qui ne casse pas pour détruire, mais pour ouvrir la voie. À ces filles qui ne s’excusent plus d’être trop — trop bruyantes, trop libres, trop vraies.
Alors aujourd’hui, pas de ruban rose ni de discours creux. Juste une vérité simple : Les filles ne demandent plus la place. Elles la prennent.
Et ça, c’est du Front Raw.
Chaque 11 octobre, le monde s’arrête un instant pour parler des filles. Mais chez LA FENNEK, on ne veut pas juste en parler. On veut écouter, regarder en face, et réagir.
Parce que derrière les discours officiels et les chiffres, il y a des réalités qu’on ne peut pas contourner : des millions de filles privées d’école, mariées trop tôt, invisibles dans les décisions qui les concernent, et encore jugées à travers leurs choix, leurs corps ou leurs colères — même dans nos sociétés dites “libérées”.
Être une fille, aujourd’hui, c’est encore devoir prouver : qu’on est légitime, qu’on mérite la place, qu’on peut dire non sans s’excuser. Mais quelque chose change : les filles d’aujourd’hui ne demandent plus la permission d’exister. Elles prennent le micro, elles prennent la rue, elles prennent leur vie en main — avec lucidité, rage, et élégance.
C’est une révolution tranquille, qui se construit au quotidien, entre une prise de parole et un refus de se taire.
En ce 11 octobre, on ne célèbre pas les filles parce qu’elles sont “fortes malgré tout”. On les célèbre parce qu’elles refusent le “malgré tout”. Parce qu’elles sont en train de réécrire les règles — et on serait bien bêtes de ne pas les suivre.