Pourquoi les “bad boys” ont droit à la rédemption (et pas les femmes)

Ou comment on pardonne tout aux bad boys (et rien aux autres)

On les connaît, ces histoires.

Des mecs à scandales, des rois du “c’est compliqué”.

Ils dérapent, ils mentent, ils sont condamnés parfois… et pourtant, leur nana reste.

Main dans la main, brushing parfait, sourire qui dit “je gère”.

Et nous, on applaudit presque.

“Quelle femme forte, quelle loyauté.”

Ah bon ?

Parce qu’en vrai, c’est surtout quelle tolérance à géométrie patriarcale.

🎭 Le “bad boy” romantisé

On adore le bad boy.

C’est culturel.

Il a du charisme, du vice, du mystère.

Il fait des erreurs, mais c’est un “homme passionné”.

Il s’en sort, toujours.

On appelle ça “avoir du vécu”.

Maintenant, imagine la même scène avec une femme.

Condamnée, mise en examen, jugée en public.

Tu crois qu’un mec resterait ?

Soyons honnêtes : il aurait déjà changé la photo de profil.

💔 La loyauté à sens unique

Quand une femme reste, on l’encense : “quelle preuve d’amour.”

Quand un homme resterait, on le jugerait : “quelle faiblesse.”

C’est ça, le double standard.

Les femmes ont le droit d’être des saintes, les hommes des pécheurs.

On élève les unes à réparer.

Les autres, à recommencer.

🔥 Stop à la glorification du chaos masculin

Le problème, c’est pas juste les mecs cabossés.

C’est le scénario qu’on nous vend :

celle qui soigne, celle qui pardonne, celle qui comprend.

Toujours la même.

Toujours la même histoire.

Mais le monde change.

Et si le vrai courage, aujourd’hui, c’était de dire :

“Je t’aime, mais je ne te sauverai pas.”

🌿 En conclusion

Assez de romantisme sacrificiel.

Assez d’amour rédemption.

Les femmes ne sont pas des centres de soins pour ego blessés.

C’est pas être dure, c’est être lucide.

Parce qu’on peut aimer fort, sans se perdre.

Et que la loyauté n’a de valeur que quand elle est réciproque.


🦊 Front Raw — LA FENNEK

Pas d’icônes, pas de leçons. Juste des vérités qu’on n’aime pas toujours entendre.